Tu as illustré le premier numéro de Platypus et pour cela, nous aimerions en savoir plus sur toi et la manière dont tu as vécu cette expérience !
En premier lieu, peux-tu te présenter pour les lecteurs ?
Je suis étudiante en graphisme et communication visuelle. J’ai, d’abord, suivi mes trois premières années à l’ECV (école de communication visuelle et graphique) à Aix-en-Provence. Ensuite, j’ai continué mes études dans le graphisme à l’ESA Saint-Luc de Liège (Belgique) pour y découvrir une autre façon de créer et de communiquer.
Pourquoi as-tu décidé de répondre à cet appel à illustration ?
L’illustration n’est pas au centre de mes études mais je dessine par passion. J’aime raconter des histoires au fil de mon crayon. C’est pourquoi
le projet Platypus m’a intéressée.
La demande principale était de faire une couverture, tu as tenté le défi d’illustrer aussi l’intérieur. Qu’est-ce qui t’a motivée ?
En général, j’aime les challenges et ce projet en était un. De plus, cela m’a permis de plonger dans les divers univers qui sont présents dans
Platypus. Ce sont ces différentes histoires qui ont porté ma motivation. Si je ne m’étais arrêtée qu’à la réalisation de l’illustration de la
couverture, j’aurais peut-être survolé les textes pour comprendre l’esprit général de Platypus et j’aurais sûrement eu du mal à comprendre l’âme du livre...
Était-ce la première fois que tu travaillais sur un tel projet ?
Non, j’ai déjà travaillé pour un gros projet qui s’est révélé être un vrai casse-tête. La maison des éditions Grenouilles m’avait contactée pour un
projet d’illustration. Il fallait réaliser trente mandalas (dessins de coloriage dans lequel les détails donnent de la consistance au dessin) sur
le thème des pirates pour un jeune public. Dans ce cas-ci chaque élément à son importance : le message, la composition, la richesse des détails.... Tout en faisant une illustration qui raconte une belle histoire !
Quelle était, pour toi, la principale difficulté à surmonter ?
L’illustration est un art subjectif. Il fallait que je trouve un style de dessin, une manière de dessiner qui traduise « mon crayon », tout en
satisfaisant les lecteurs. Si le style ne me convenait pas, je n’aurais pas eu la motivation pour finir le projet.
Qu’est-ce que tu as préféré dans ce projet ?
Le contact avec l’Association du Temps des Rêves. J’ai rarement rencontré des personnes aussi motivées pour construire quelque chose ensemble. Et, pour moi, il n’y a rien de plus magique que de créer ensemble un objet, tel que le livre, qui va partager cet instant, ces rencontres.
Quel est le texte qui t’a le plus inspiré, et pourquoi ?
La Bernique est le texte qui m’a fait à la fois rire et pleurer.
Qu’est-ce que tu retiens de cette collaboration avec le Temps des Rêves ?
C’était une belle aventure qui a abouti à un bel objet...
Quelles étaient tes intentions à travers les illustrations qui tu as proposées ? Un message, une émotion à faire passer ?
Je voulais transmettre au lecteur une clé de lecture, comme une énigme qu’il fallait résoudre. On ne comprend pas tout d’un premier coup d’œil mais après une première lecture, le rideau se dévoile.
Un site internet/FB/Twitter/autre ?
Pour ceux qui veulent d’autres travaux, voici un lien :
https://www.behance.net/sophie__lafay
Merci pour ces réponses !
Pour commander le livre : http://www.letempsdesreves.fr/oeuvre?id=42